Parc de la Lauca coté chilien

Vers 9h, nous chargeons la benne du 4x4 Nissan...c'est parti pour deux jours « into the wild » dans la parc de la Lauca sur l'altiplano à la frontière bolivienne. Beaucoup moins réputé que le salar d'Uyuni, nous sommes effectivement seul au monde à profiter d'endroits magiques, canyons, lagunes, steppes...Petite erreur, nous ne sommes pas complètement seul, il y a des lamas, gigognes, alpagas, condors, aigles, flamants roses.

Le ciel est bleu, la terre de toutes les couleurs !

Pause picnic au salar de Surire en bord de sources d'eau chaude, quel régal de se baigner au milieu de nulle part avec une vue sur des sommets enneigés dans une eau à 37°.

Sentant le souffre, nous déjeunons avec un vent à décorner les bœufs.

Nous remontons vers le village de Parinacota dans un petit hôtel (le refuge de Surire étant fermé).

Le patron nous a préparé un bon repas (soupe maison délicieuse), nous faisons l'erreur de boire quelques tasses de maté de coca car nous sommes à 4400 m d'altitude...Petite leçon sur le maté de coca, très bon contre le mal d'altitude, très mauvais pour l'endormissement !

Le dernier jour au Chili commence par un réveil difficile pour Elo, l'altitude a eu raison d'elle, le guide Gustino lui apporte de l'oxygène, après 5 min, elle reprend des couleurs et la force de repartir en vadrouille. Vivi et Elo se font aider par le diamox pour supporter les 4500m sous nos pieds.

Nous continuons la découverte d'endroits incroyables : lago chungara (lac le plus élevé au monde),les volcans Parinacota (6342m), Pomerape (6240m), laguna el Toro, cotapampa.

Vers 14H30, nous prenons la direction la direction du poste frontière bolivien.

Un passage de frontière est rarement simple, nous ne dérogeons pas à cet état de fait...le guide est ennuyé, il n'est pas autorisé à nous déposer à la frontière, bloqué par l'immigration chilienne.

Nous allons voir la police pour trouver une solution, il nous déconseille fortement de faire du stop ou d'embarquer dans un des nombreux camions attendant patiemment l'inspection et l'autorisation de passage. Le carabineros tient son rôle protecteur en nous disant que c'est au guide de trouver un transporteur bolivien pour venir nous chercher afin de respecter son engagement.

Gustino finit par trouver un taxi bolivien, nous patientons, ouf la Bolivie peut nous accueillir. Nous traversons le poste frontière Tambo Quemado.

Sajama nous accueille.