Bogota et nos premières aventures de voyageurs...

La mère de Tania part à 5h dispenser des cours d'espagnol, elle nous emmène donc jusqu'à la gare routière; à peine déposés, on nous propose un transport pour Bogota à bon prix, ni une ni deux, nous voilà roulant vers la Capitale.
Notre couch surfeur José nous attend entre 12h et 13h30, nous pensions avoir de la marge en partant tôt mais c'est au pas de course que nous arrivons à 13h20 chez lui...ouf!
La magie du couch surfing opère...toutes les catégories socio-professionnels participent à cet échange non lucratif mais riche en partages.
José est avocat, il nous accueille encostardé dans un intérieur remplis d'objets de décorations, tableaux de peintures, chaque chose a sa place. Nous sommes surpris, cet endroit cossu perturbe nos habitudes. Il nous a préparé une assiette de pâtes, nous donne la clef de l'appart puis repart travailler.
Nous nous installons, gonflons le matelas.

Nous longeons la carrerra 13 bien vivante.

Le soir, après avoir fait les courses pour une tartiflette, nous galérons pour retrouver le chemin de l'habitation...19h40, il est trop tard pour la préparation culinaire savoyarde selon José, il nous fait une petite galette salée, nous discutons avec son coloc Giovanny.
José est un sacré personnage, sérieux et tiré à 4 épingles le midi à notre arrivée, nous le découvrons gai luron le soir avec son pantalon de pyjama Omer Simpson.

08/07/14:
Nous réveillons à même le sol, une rustine serait un élément essentiel pour notre prochaine nuit!

Coup de Skype avec la famille et découverte de Santa fé de Bogota avec ses 2600 m d'altitude et ses 8 millions d'habitants. Nous nous promenons dans la candelaria, le quartier historique et colonial de la ville, à la découverte de ses rues pavées, de ses églises, ses maisons coloniales et de la Plaza Bolivar poumon de la ville.

Le soir, José déguste avec plaisir notre tartiflette, il aime parler de bouffe, c'est incontestable, nous en déduisons que chez lui, c'est la raison première d'être hôte couchsurfeur!!!

09/07/14:
Pour notre dernier jour à Bogota, nous devons nous rendre à l'ambassade de états unis. Elo n'a que 4 heures de transit au pays de l'oncle Sam, mais avec le passeport d'urgence de Quito il lui faut un visa...quelle galère, les américains se foutent du monde!
Donc juste pour un transit de 4h dans l'aéroport de San Francisco, on aura poirotté le double d'heures, déboursé 140 euro et repoussé de 15h notre départ versManizales car Elo ne pourra récupérer son passeport tamponné que le lendemain.
Le soir, nous rentrons chez José, lui expliquons le parcours du combattant pour le visa et lui demandons une nuit supplémentaire d'hospitalité qu'il accepte en souriant.
Nous lui montrons des photos de la Nouvelle Calédonie.

10/07/14:
Merci José pour tout, nous endossons nos sacs pour nous rendre à l'ambassade, Elo, optimiste, pense que cela lui prendra 5 min...Oliv se pose dans un restaurant en face avec qui la veille il a sympathisé avec la tenancière durant les 2h d'attente. Il y aura + 2h au compteur...

Sur la carte, la gare routière n'est pas loin, nous décidons donc de nous y rendre à pied...nous finissons par prendre un taxi après plus d'une heure de marche au milieu d'une circulation dense, le ras le bol des grandes villes se faisant resentir!
Quelques craintes dans le hall de la station quant au prochain départ vers Manizales sont vite estompées grâce à un petit collectivo partant à 13h...la route est longue, longue, longue...accident, travaux de chaussées nous font rater notre rancard avec notre couchsurfeuse.Nous arrivons vers 01h30 à Manizales, les auberges à côté de la gare routière n'ont pas d'habitations à nous offrir, nous prenons donc un taxi en lui demandant de nous amener à un hostal bon marché...le San Francisco hôtel nous ouvre une porte donnant vue sur "du glauque"...un vrai hôtel de passe, bref le tarif est très bon marché et nous sommes fatigués...